Chroniques d’une branleuse qui ne parle que de travail, il faut le faire tout de même. Le titre est provocateur à souhait. Les chroniques tranquillement percutantes. Coups de gueules, vagues à l’âme, petits bonheurs, énervements, toutes ces chroniques racontent la vie qui va. Avec ou sans travail. En ce moment, c’est sans. Enfin, d’un certain point de vue !
Surprise! Dans les «Les nuits de Reykjavík» c’est au tout début de sa carrière que l’on retrouve Erlendur, le commissaire emblématique d’Arnaldur Indridason. Un temps où il n’était pas encore le commissaire taciturne et obsessionnel qu’il deviendra, mais était déjà un jeune policier solitaire et obstiné, quelque peu fouineur. Un roman policier? Bien sûr. Mais pas seulement.
Qu’elle soit financière ou économique, la crise est partout, à la une et dans la rue. Mais là où certains ne voient que des chiffres, Marcus Malte lui, n’entend que des cris. Deux nouvelles étourdissantes pour nous les faire entendre !
En cette rentrée littéraire, vous n’avez pu y échapper ! Il a été l’invité de toutes les émissions littéraires, il a participé à de nombreux salons de livre, le dernier Festival Paris en toutes Lettres lui a consacré une scène et, cerise sur le gâteau, il y a même eu un circuit sur les pas d’Ossiri, le héros de son roman. Ajoutez une reconnaissance des critiques, un succès de librairie et un bouche à oreille efficace de lecteurs euphoriques et vous avez une petite idée du phénomène Gauz. De son vrai nom Armand Patrick Gbaka-Brédé. Qui publie un roman, Debout-payé, aux éditions le Nouvel Attila. Mais est-ce vraiment une simple histoire de vigiles comme elle est communément rapportée ?
Une histoire de dérives aux apparences trompeuses ! Le calme de la couverture nous égare, les premières lignes nous rattrapent. Dans ce premier roman, prix Médicis du roman étranger 2013, Toine Heijmans tient fermement la barre d’un huis-clos père-fille où la tension va monter crescendo. Tranquillement implacable.
Trois mois durant, Donald a sillonné la mer du Nord sur son petit voilier rouge, prudemment appelé Ismaël, du nom du personnage qui survit à tout dans Moby Dick.
Après le prometteur « 39, rue de Berne », Max Lobe signe avec La Trinité bantoue un deuxième livre au réalisme redoutable où la drôlerie ne cède en rien au tragique. Le ton surprend. Il est aussi léger que les sujets sont graves. Haut en couleurs et tout en énergie. De l’énergie, Mwana n’en manque pas. Et il lui en faut pour accueillir les galères successives ! Jeune émigré du Bantouland, il vient de perdre son travail. Il vendait de la contrefaçon au noir. Un bon plan pour se loger, se payer des Louboutins, entretenir son compagnon Blanc et Helvète, mais très mauvais plan pour toucher des allocations de chômage.
Dans « Les ombres du métis », tous les ingrédients d’un polar classique sont réunis : sexe, drogue, argent et petits arrangements entre notables. Mais la comparaison s’arrête là. Sébastien Meier qui n’est pas un inconnu dans le milieu littéraire de la Suisse Romande, signe son premier roman policier en s’affranchissant allègrement de toutes les règles d’une enquête conventionnelle. Pour louvoyer dans les zones sombres de la société et sonder les parts d’ombre de l’être humain. Là où le meilleur côtoie le pire.
Des nouvelles tellement rares qu’il serait dommage de les rater. «Nocturne d’un chauffeur de taxi» rassemble dix textes d’auteurs d’aujourd’hui qui racontent la vie qui va. Des chroniques douces-amères, parfois cruelles, souvent drôles mais toujours criantes de justesse.
« Il est de retour » raconte le retour d’Hitler, 70 ans après sa mort, dans le Berlin d’aujourd’hui. Publié en septembre 2012, il s’est vendu à plus de 1,5 millions d’exemplaires outre-Rhin. Un véritable succès commercial et un livre qui fait débat !
Son auteur, Timur Vermes, était à Paris à l’occasion de la sortie, aux éditions Belfond, de l’édition française. Nous l’avons rencontré dans un hôtel cossu du 6ème arrondissement, bondissant d’un salon à l’autre enchaînant interviews et photos. Semblant s’amuser des questions. Surpris par le succès mais ravi.
La première de couverture ne laisse pas de doute : Dora Latiri est de retour. Avec ses mots et ses photos. Chronique urbaine ? Fresque sociale ? Livre de souvenirs d’hier mêlés aux émotions d’aujourd’hui ?… Tout cela et pas que cela. « Un amour de tn » est un portrait très personnel de la Tunisie. Comme vous n’en lirez nulle part ailleurs.